Ce premier roman de Patrick Jacquemin est une petite perle qui navigue dans un océan de mots, dans un dédale de questions, dans un univers à mi-chemin entre réalité et fiction.

L’odeur de l’herbe après la pluie est un livre sur la vie, la mort, mais c’est aussi un livre qui parle du Burnout, ce fléau qui hante la société moderne.

Mais de quoi s’agit-il exactement ?  Annabelle est une banquière, jeune, dynamique pleine de peps et de fric.
Elle vient d’avoir 40 ans et au détour d’une route, alors qu’elle se rend à une réunion importante, elle tombe en panne.

Le coup de la panne me direz-vous volontaire ou pas, ce coup de frein marque un tournant dans sa vie.
Elle va alors faire une rencontre étonnante avec un paysan bourru, qui n’est ni impressionné par ses chaussures de marque, ni par son bolide. Ensemble ils noueront au fil des pages une complicité, plus que cela même, ils réussiront à créer une véritable communion d’esprit.

Tel un gardien du temple, George, le paysan, lui insufflera à dose homéopathique des choses essentielles pour trouver l’équilibre dans la vie.

Annabelle se téléportera dans ce monde prenant la mesure de la sensation, du sentiment, de l’écoute, des odeurs.
Ciao le bling bling, elle comprendra plus tard, que ce burnout est finalement salvateur et à son tour elle jouera le rôle de la particule qui guidera la vie de sa petite fille.

Le texte de Patrick Jacquemin est ponctué de poèmes qui accompagnent l’histoire tel le vent qui souffle par une nuit douce de l’été.
A la fois, émouvant et intriguant ce roman ne laisse pas insensible.

 L'auteur indique qu'il reversera les recettes de son livre au Fonds de dotation Animaux Sauvages.

Patrick Jacquemin, L’odeur de l’herbe après la pluie, autoédition, 113 pages, 1,99 euro