Dans cette autofiction, l’auteure emporte le lecteur dans l’intimité de la vie d’Ariane, une fille aimante, globe-trotter et pleine d'humour, qui accompagne son père Simon dans la maladie. Atteint de la maladie d’Alzheimer, il n’a qu’un souvenir, celui de la Shoah. 

Avec douceur et beaucoup d’amour, Ariane va l’accompagner au bout de son voyage.

Mon père au loin est un roman qui chamboule, qui invite à réfléchir, c’est un roman où l’amour est plus fort que la mort.

Mais le plus étonnant dans cette histoire, c’est l’énergie qui s’en dégage. On pourrait croire que l’écrivain s’épanche sur la douleur, la monstruosité de la maladie, la détresse. Pas du tout ! Et c'est là que Martine Gercault réussit à rendre ce roman sur la mort plus vivant et dynamique qu’on ne pourrait l’imaginer. 

Car Ariane, est une femme pleine de vie, c’est cette force de caractère qui l’aidera à soutenir son père, qui l’aidera elle, à affronter le départ de son père.

Plus qu’un roman, sur la fin de vie, c’est aussi un message sur le début d’une autre, celui d’un cordon que l’on coupe.

" Je priais pour ta libération…

… Toi absent, un cycle s’achèvera. Ton séjour sur terre laissera place à ton envol vers d’autres plans de conscience, et la femme sauvage en moi reprendra ses droits. " dit-elle avec douceur.

Mon père au loin – Martine Gercault – 187 pages disponible en papier sur Librinova.fr et en numérique dans toutes les librairies en ligne