Joseph Delteil évoqué par Adrienne Cazeilles

Il s’agit là d’une page (d’une sorte de journal) faisant partie d’un cahier manuscrit qu’Adrienne Cazeilles confia pour lecture à son cher et fidèle ami le peintre Serge Fiorio chez qui, par la suite, il resta finalement confiné en ses archives.
Le tout étant intitulé Du tiers comme du quart avec cette précision, en sous-titre :
Tiers-monde et quart-monde.
Notre monde s’en fout, du tiers comme du quart.

Comme Delteil deux ans plus tôt, l’excellent Jacques Chancel l’avait reçue à Radioscopie, en 1979, et c’est ainsi que, parce que lui-même depuis toujours très sensible aux problèmes d’environnement et de société, le peintre fut touché par cette interview qui lui donna tout de suite l’envie de la contacter afin d'encore plus et mieux la connaître.
Aucun des deux n'en fut déçu, bien au contraire : sans jamais avoir discontinué, leur relation fut toujours excellente et toujours aussi passionnée, tandis qu’une abondante correspondance écologique les reliait en permanence, couvrant au total je ne sais combien d’années.

André Lombard

 

PS : Miracle de réentendre, écrit-elle, la voix inimitable de Delteil qui garde l'écho de tous les cailloux de son enfance "bouscatière". Et la sienne donc, sonnant si juste assurément, authentifiant déjà ainsi, à elle seule, ses dires, ses écrits, ses combats, la force et les convictions de sa personnalité hors norme !

Radioscopie d'Adrienne Cazeilles
Radioscopie de Joseph Delteil
Sur un autoportrait de Serge Fiorio

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