ZOMBIES !!!!!!!!!!

Seattle est dévastée. Des zombies partout, comme partout ailleurs dans le monde. Rescapé de la grande infection, Sam vit en solitaire dans les ruines de la ville, il sait se cacher des zombies et survit, avec un seul espoir complètement fou : retrouver sa fille. En chemin, il va croiser d'autres survivants, d'abord un petit garçon qui va lui rendre son humanité, puis une véritable colonie constituée de centaines de rescapés qui vivent dans une île de bateaux accolés les uns aux autres et forment le voeux de d'installer une nouvelle colonie dans une zone désinfectée. Il va apprendre aussi que certains résistent à l'infection... 

Si Walking dead a incontestablement servi la cause BD des zombies, cet album n'a rien à lui envier. Contrairement à son aîné, Zombies, T 1 : La Divine Comédie ne se sert pas forcément des zombies pour montrer que l'humanité est pourrie et que les hommes sont pires entre eux que les zombies entre eux, mais, avec notamment l'espoir mis sur les enfants dans la colonie, on sent une humanité qui veut se donner une nouvelle chance, qui veut "profiter" de cette plaie divine pour tenter de devenir meilleure. les auteurs jouent admirablement sur cet espoir, pour désarçonner le lecteur, comme dans la scène finale qui ferme le premier tome sur un drame terrible.

Mener de main de maître, un scénario brillant et une réalisation magistrale, Zombies, T 1 : La Divine Comédie ajoute aussi une grosse touche d'humour bien gore. La scène d'ouverture par exemple est terrible mais hisse d'entrée de jeu l'histoire sur un très haut cran, qu'elle ne desserrera jamais. C'est simplement un enfer magnifique (dantesque, si l'on voulait s'inspirer du titre) où la qualité des dessins, l'intelligence du scénario et la beauté des couleurs forment un tout redoutable !

Loïc Di Stefano

Olivier Peru (scénario), Sophian Cholet (Dessin), Simon Champelovier (couleurs), Zombies, T 1 : La Divine Comédie, Soleil, "anticipation", 46 pages, juin 2010, 13,95 eur

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