Zombies, T 2 : De la brièveté de la vie

La fin du tome 1, La Divine comédie, laissait Sam en proie au drame : son petit garçon a été pris pour un zombie et tué. On apprend avec soulagement qu'il n'a été que grièvement blessé. L'espoir renaît dans ce Zombies, T 2 : De la brièveté de la vie et la colonie commence son installation et la cohésion entre les membres fait que l'espoir d'une humanité retrouvée perdure. Bien sûr, il faut nettoyer l'île, a priori peu peuplée en zombies mais bien sûr quelques surprises vont attendre nos Robinsons. Sam et une petite équipe part en ville pour chercher des médicaments dans les hôpitaux, et en cours il croise une petite communauté de survivants, issus de l'armée, qui tiennent une base militaire. 

Mais une horde plus que nombreuse de zombies se rue sur la base, et un petit vol en hélicoptère permet de voir qu'il s'agit plutôt d'une nation en mouvement ! On apprendra l'origine de ce rassemblement et l'existence d'une autre communauté qui a trouvé le moyen de tenir les zombies éloignés, mais au risque de "dommages collatéraux" graves... Et Sam, dont on apprend qu'il est lui-même immunisé, et qui aide la colonie à s'installer, va-t-il retrouver sa fille ? La colonie n'est-elle pas elle-même sur le chemin de cette marée de zombies incontrôlable ! 

Ce second tome a les mêmes qualités dramatiques et graphiques que le premier, toujours aussi beau, drôle et intelligent. Pire, les espoirs qui naissent sont peu à peu détruit, dans une mise en scène très "série TV" qui impose un rythme haletant et fait trépigner le lecteur dans l'attente de la suite !


Loïc Di Stefano

Olivier Peru (scénario), Sophian Cholet (Dessin), Simon Champelovier (couleurs), Zombies, T 2 : De la brièveté de la vie, Soleil, "anticipation", 46 pages, septembre 2011, 13,95 eur
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