Le jeune Kô Fujimura est admis aux urgences après avoir été renversé par un véhicule, il souffre des yeux et semble avoir tout oublié. Après l’opération, il est agressé par une blonde sculpturale qui tente de l’étrangler quand trois jeunes filles très sexy interviennent et le sauvent. Expulsée du 3e étage par l’impact des balles, la blonde s’écrase au sol, mais le corps est introuvable… Et voilà Kô plongé malgré lui dans une aventure qui mêle l’univers du thriller à celui de la SF gore, le tout mâtiné de touches très sexy.

 

"Ce monde où grouille les monstres… n’est pas une utopie, c’est une deathopie ! Nous agissons dans l’ombre pour protéger le peuple."

 

Depuis qu’il est sorti de l’hôpital, Kô a changé, sa vue s’est considérablement améliorée et même il voit à présent des « auras » floues à a place de certains visages… Curieux de comprendre ce qu’il se passe, il suit une de ces formes, et découvre un véritable massacre, trois personnes égorgées, et au milieu, en train de manger et de regarder la télévision, cet homme à la figure floue. Un vrai monstre ! Comme il rentre chez lui, il est kidnappé… par la blonde sexy, Kirishima, dont il se souvient des paroles étranges quand elle a voulu le tuer : "tu es dangereux pour nous". Nous ? Il y en aurait d’autres comme elle, surpuissants, immortels et monstrueux ? Les trois filles le sauvent une fois de plus et décident de le conduire à leur QG. Sa capacité de voir les auras des monstres pourrait servir à la brigade spéciale chargée de traquer et de tuer ces tueurs qui ont en commun de tuer pour le plaisir (Kirishima collectionne les yeux de ses victimes, par exemple…) et de se cacher parmi la foule…

 

Beaucoup d’action, de sang et de poses avantageuses pour des corps sexy, Deathtopia, sans rien révolutionner, promet une chasse aux monstres des plus passionnantes !

 

 

Loïc Di Stefano

 

Yoshinobu Yamada, Deathtopia, volume 1, Soleil manga, février 2017, 192 pages, 7,99 eur