Niourk 2. La Ville. Et Vatine magnifia Wul

Alors que l'Enfant noir rentre de la ville des Dieux après s'être nourri du pouvoir de l'ancêtre, avoir apprivoisé un ours et trouvé un bâton de feu, la tribu est attaquée par des monstres marins, manière de poulpes géants. La tribu est décimée mais sauvée in extremis par l'Enfant noir qui devient le guide. Il décide de conduire la tribu vers la ville, et en chemin il croise un homme-Dieu qui lui parle d'un endroit où trouver de de grandes réserves : New-York, prononcé Niourk par l'Enfant noir. Quand il y arrive enfin, seul survivant avec son ours, la ville est gardée par des robots qui semblent fonctionner en autonomie depuis des siècles...  

Le récit de Stefan Wul poursuit sa lente description de l'apocalypse, des effets de la contamination, des expériences génétiques, et confronte pour la première fois les dévolués néonéanderthaliens (la tribu) aux hommes du "nouveau monde". 

Les dessins de Vatine sont magnifiques, le découpage des planches est très dynamique, avec, parfois, comme un cadeau, une pleine page où l'art de Vatine s'expose en grand, magnifique, quand il représente un immense champ en quelques traits ou qu'il nous plonge dans la ville anéantie de végétation. Beau, intelligent, fidèle au texte et le magnifiant par une vision grandiose et épique du roman de Wul, la magie du premier tome se poursuit.


Loïc Di Stefano

Olivier Vatine, Niourk, tome 2 : La Ville, Ankama, "les Univers de Stefan Wul", octobre 2013, 13,90 euros

1 commentaire

Vatine, Wul, que dire de plus? Que la bd ici critiquée est effectivement excellente.