"Momo, the beautiful spirit", bienvenue sur la planète sauvage

Expulsé de sa capsule de survie, le jeune Taro Sumeragi  se retrouve prisonnier d’une planète aride, a priori hostile, le pilote de son vaisseau ayant été mangé par les vers… Alors qu’il cherchait désespérément de l’eau, il s’effondre, et c’est le moment que choisit la belle Momo, manière d’indienne, pour le secourir et, l’ayant mis à l’abri, le nourrir. Le répit est de courte durée, aussitôt un trio de brutes sanguinaires — les démons — qui semble à la recherche de « la fille » s’en prennent à eux, mais Momo va les exterminer… Décidé à survivre seul, même s’il s’en sait incapable en milieu hostile, Taro quitte Momo et découvre un peu ce nouveau monde, fait essentiellement de cruauté et de mort. Ayant trouvé refuge dans le village d’un peuple ailé très accueillant, Taro est surpris par les Démons qui viennent piller, tuer et prendre leur comptant d’esclaves. Momo, une nouvelle fois, va le sauver, et de conclure : « les faibles meurent. C’est comme ça que ça marche ici. »

 

Etonnant manga marqué par la rareté du texte et une qualité graphique impressionnante pour un si jeune mangaka, Momo, the beautifull spirit plonge le lecteur à la suite du très naïf Taro dans la découverte de cette planète sauvage et de ses habitants (le peuple ailé pacifique, un peuple d’humanoïdes canins en guerre contre les Démons…) et permet petit à petit de comprendre la détermination de Momo à combattre les Démons, mais aussi son origine et la raison de la venue de Taro sur cette planète.

 

Même s’il n’est pas le plus original, Momo, the beautifull spirit est manga d’aventure et d’action des plus réussis.   

 

 

Loïc Di Stefano

 

Yuji Kobayashi (scénario) et Z-One (dessin), Momo, the beautifull spirit, t. 1, traduit et adapté du japonais par Isabelle Eloy, Delcourt / Tonkam, mars 2014, 7,99 eur

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