Expérience mort, tome 2/2 : Cimetière céleste

Que risque-t-on à affronter la Mort ? peut-on impunément suivre le chemin de l'âme au moment de quitter le corps ? C'est l'expérience folle tentée par l'équipe de Kathlyn Fork, pour l'amour absolu de son fils. 

Poursuivant le voyage entamé dans La barque de Râ, l'équipe est maintenant sans contact avec la base, cet entrepôt où le vaisseau est physiquement là mais, magie de la physique quantique, leurs esprits traversent le tunnel emblématique de la Mort à la suite du sarcophage dans lequel le corps du fils des Kathlyn est enfermé, et qui répond à l'appel du grand vide. Le vaisseau va geler, puis dégeler, et les scientifiques "restés à quai" hésitent à mettre fin à l'expérience...

C'est un moment cruel pour chacun des passagers, qui va être confronté, dans ce moment de vérité, à la réalité de l'au-delà. Et chacun sur terre a sa propre version... L'expérience va s'achever dans un retournement final très étonnant mais, au regard du récit, justifié. Un album grandiose en tout point, les dessins dont on a déjà pu dire l'étonnante impression qu'ils faisaient ainsi que la maîtrise "scientifique" d'un scénario qui dépasse la pure SF. 


Loïc Di Stefano

Valérie Mangin (histoire, scénario et dialogues), Denis Bajram (histoire & post-production visuelle), Jean-Michel Ponzio (story-board, dessin et couleur), Expérience mort, tome 2 : Cimetière céleste, Ankama, septembre 2014, 56 pages, 13,90 eur

3 commentaires

ça a l'air sympa, et très très bien dessiné...l'histoire n'est pas totalement nouvelle, c'est vrai, ça me rappelle les thanatonautes de werber, en plus sci-fi-techno, et en utilisant la physique au lieu de la chimie, mais qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse (de l'au-delà)!
Ce qui se passe après la mort -s'il se passe quelque chose- est un sujet fascinant dont l'homo sapiens n'a pas fait le tour depuis 200 millions d'années. Comme le film l'expérience interdite, ou les ouvrages sur les NDE, ce genre de littérature fait rêver et méditer sur le sens de la vie, c'est finalement pas si mal, pour une BD à 9 balles!
Nombre d'intellos-philosophes de pacotille, habitués des plateaux télé et des pavés-de 300 pages qui  endorment le lecteur  pourraient en prendre de la graine.

L'expérience interdite, cher Proutch, est citée dans l'article consacré au 1er tome, avec une petite présentation des théorie scientifiques exposées. 

oui oui, M'sieur Loîc,  j'avais vu!  d'ailleurs, ce film est un authentique navet, et c'est dommage, le sujet mérite mieux.