"La main droite de Lucifer", de la médecine plus ou moins légale...
Ne se considérant plus que comme un meurtrier, il mène une vie de misère entre bar et bagarre de rue. Il garde cependant toute ses capacités et ses connaissances en médecine. Il finit donc par être repéré par le Dr Minatono, un fameux chirurgien, après avoir sauvé la vie d'un homme mortellement blessé à l'aide de film alimentaire et de skotch.
C'est le directeur et aussi le seul médecin d'une petite clinique qui accueille principalement des personnes n'ayant pas les moyens de payer. Lorsqu'il propose à Yû de le rejoindre lui offrant ainsi un emploi et un endroit où dormir, celui-ci refuse. Mais le docteur ne va pas lui laisser le choix : il part pour une urgence le laissant seul avec la fille de l'accueil et de nombreux patients… particuliers. L'ancien docteur n'a qu'une solution : enfiler une blouse et recommencer son bénévolat.
Après Resident Evil, La main droite de Lucifer est le nouveau seinen de Naoki Serizawa. Toujours dans un univers sanglant, le mangaka nous raconte cette fois l'histoire d'un médecin talentueux qui ne veut plus exercer à cause de son « crime » et qui retrouve l'envie de sauver des vies. Cependant, il y a quelque chose qui le dérange dans la clinique. Ses patients font toujours crédit ou ne payent pas du tout. Alors comment le Dr Minatono arrive-t-il à se payer un équipement haut de gamme et des appareils dignes des grands hôpitaux ? D'où viennent les fonds ?
Premier tome d'une série de six, l'ambiance est tout de suite annoncée : du sang, du suspens, des situations impossibles à gérer et des pratiques médicales plus ou moins légales. Ajouté à ça les dessins détaillés, noir mais sans passer dans le trop sombre ou le trop glauque, et vous avez un résumé de La main droite de Lucifer.
Naoki Serizawa, La Main droite de Lucifer t1/6, ki-oon, juin 2013, 196 pages, 7,65 euros
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