Elle s’exécute et se réfugie à Rochefort, là où vit son grand père. Ce dernier perdant un peu la tête, Billie en profite pour s'enfuir avec Séraphin.

Elle a pris cette décision après avoir ouvert le carnet.  A l'intérieur des notes, une carte bleue avec un code et un site Internet avec des identifiants. Le site en question est en réalité un réseau de voleur. A partir de la page d'accueil on peut accéder à une boutique et une boite mail. En regardant les derniers messages,  Billie découvre qu'un homme surnommé Dracula a envoyé des remerciements à son père pour l'envoi de la tête de scorpion mais qu'il attend toujours celles du mouton, du serpent et du chien.

Quel est le lien entre ce message et la disparition de son père ? Billie compte bien le savoir  en acceptant le défi de retrouver les têtes et ainsi terminer l'oeuvre de son père.

Plus proche du roman d'aventure que du thriller, Vagabonde, Les Voleurs de têtes nous plonge dans l'esprit d'une adolescente pas comme les autres : c'est une graine de voleuse ! Le récit à la première personne et et le style d'écriture colle parfaitement au personnage, ce qui ajoute de la crédibilité à l'histoire.

Chaque début de chapitre commence par un compte-à-rebours. La phrase finale "Si la machine n'est pas assemblée  dans deux cent trente-quatre jours, votre père mourra." ne peut donc que donner envie de se jeter sur le second tome.

Hervé Jubert, Vagabonde, tome 1/3 : Les Voleurs de têtes, Rageot, "Thriller", mars 2012, 214 pages, 9,90 euros