Spiral

Mélanie Rivière est très inquiète : elle doit partir seule quinze jours chez son oncle Jerry en Bretagne. Quentin, son petit ami, ne comprend sa peur qu'après avoir reçut quelques explications : Jerry habite un vieil hôtel en bord de falaise dans un lieu perdu, sans couverture réseaux et à une heure à pied de la civilisation. Lors de sa dernière visite, elle avait été condamné à dormir dans la petite chambre du haut, celle qui est en haut d'un immense escalier en spirale, qui possède une grande fenêtre sans carreaux donnant une vue plongeante sur les vagues fracassantes, où il y fait très froid, où une odeur d'humidité règne et que la lumière à abandonner. Mais le pire n'est pas la pièce en elle-même mais ce qui s'y est produit.


Les premiers propriétaires, un jeune couple, l'avaient fait construire ici pour une clientèle spéciale. A cause du manque profond de clientèle, le maître est devenu fou jusqu'à tuer sa femme en l'étranglant dans la pièce du haut, avant de se suicider en sautant par la fenêtre comme le firent les deux autres acheteurs. Cependant, ces deux prédécesseurs ont connus un peu de clients, tous partis le matin même, et pour cause : la nuit, ils entendaient des bruits de pas, des gémissements... La maison est hanté par l'esprit de la défunte de la petite pièce.

Et ce n'est pas tout. Ces derniers temps, un malade a tué trois jeune femmes de l'âge de Mélanie. Aucun rapport, sinon la mort par strangulation de toutes les victimes...


Arrivée chez son oncle, Mélanie se voit attribué le rôle de la bonne, à son grand amusement, pour participer à la murdeur party que Jerry organise avec plusieurs de ses amis. Le principe est le même qu'un Cluedo : un faux coupable, un faux meurtre, une fausse enquête. Tout ce passe bien sauf que la jeune femme chargée de faire la victime est retrouvé dans la pièce du haut fermée de l'intérieur, collée à la porte et étranglée...


Entre 10 petits nègres et Les Hauts de hurle-vent, Spiral est envoutant par son mystère de chambre close et par les méprises entre les personnages. L'escalier en spirale est resté gravé pendant toute la lecture et l'angoisse monte doucement redescend et revient encore plus forte.


Déconseillé comme premier polard mais recommandé à tous les autres. 


Agathe Di Stefano


Paul Halter, Spiral, Rageot Thriller, février 2012, 234 pages, 9,90 euros

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