Cyril Torrent et les danseuses absolues
Il propose une réalisation poétique là où chez beaucoup de faiseurs la notion même d’énergie se dégraderait. Ici elle reste intacte, fluide et imageante. Le maniérisme joue de la caresse dans des résonnances plastiques qui ne renoncent jamais à l’arabesque afin de provoquer la rêverie. La grâce est tout ce que l’artiste recherche. Certains peuvent estimer que c’est peu. On pourrait toutefois se contenter de moins. Ici la poésie rayonne d’approches de nature et de construction variées et aux ressorts cachés. Tout est soulevé afin de surmonter l’état misérable du monde par l’éloge resplendissant de la femme.
Jean-Paul Gavard-Perret
Studio Cyril Torrent, Genève.
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