Apollonia SaintClair et les espaces paniques

 

 








Pour façonner ses histoires de sexes Apollonia SaintClair joue de tous les angles de vision et parfois de l’aporie ou du symbole. Le corps est un volume qui appelle des extensions : autre corps ou ustensile. Plus ou moins vêtues les jeunes femmes s'agitent sur leurs jambes graciles.

 

Elles deviennent des pierres d'appels faites de  divers modules pour embrasser la lune à la lumière du jour tandis qu'ailleurs elles font pleuvoir des perles dans une dimension panique et surtout poétique.

 


Par ses dessins Apollonia SaintClair propose ses délocalisations productrices de paradoxes incessants et des empreintes aussi prégnantes que subtiles. Chaque œuvre surprend par ses structures et ses dimensions oniriques. Tout devient éblouissant. Existent des effluves et leur magie. L'artiste place le voyeur entre un ici et un ailleurs sensuel, aérien, atmosphérique.

 

Jean-Paul Gavard-Perret

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