Bruno Aveillan : trans-parence


 

Il existe dans les photographies de Bruno Aveillan une exaltation subtile de traces  et de disséminations. Chaque femme devient la germination capable de générer une mélodie plastique  où tout se met à naviguer. Existe une transposition vers l'extrémité de l'espace. Le photographe crée des ballades féeriques, un cortège des improbabilités. Le possible fait l’amour avec les formes, les couleurs et les lignes au sein d’hallucinations fraîches et plutôt sages.

 

Surgit le désir d'ailleurs  mais aussi d'être là. La femme qui jaillit moins pour alpaguer le voyeur que pour produire un  trouble plus profond. Quoique superbement indifférente elle sera la ponctuation d'une langue vivante qui casser des mutismes ou des interdits. La beauté se regarde dans de tels miroirs aux histoires d'O ou de prophétie nouvelle. Plus besoin du quiproquo de l'évidence. Bruno Aveillan opte pour une autre "transparence".


Jean-Paul Gavard-Perret

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