C’est un recueil lyrique ou quelques mots jetés en l’air. Proses, dialogues, reparties, sentences, vers qui s’envolent, c’est un cri lancé en l’air et un hommage aux grands noms de la poésie. Sylvia Plath, Michaux, Apollinaire… Bénédicte Martin nous entraine dans un monde de peine et de courant d’air, mais aussi d’amour fou et comblé. L’écriture, la passion, la séparation, le bonheur éphémère, autant de thèmes chers aux poètes et traités ici avec grâce et subtilité. Une préférence pour Plier 1000 grues, une ode au vertige made in Tokyo.

Partageons ces instants de grâce avec Bénédicte Martin, c’est si rare, et comme elle le dit si bien, « on ne répare pas toujours une femme ».

 

Stéphanie des Horts

 

Bénédicte Martin, Quelqu’un quelque part est foutu, Stéphane Million Éditeur, septembre 2012, 100 p.-, 11,00 €