"Le Chardonneret" de Donna Tartt

Théo un jeune homme se terre dans une chambre d’hôtel à Amsterdam, il devine que les journaux parlent d’un attentat survenu à New York mais ne les lit pas.

Quinze ans plus tôt, il était un jeune garçon qui visitait une exposition au Metropolitan Museum à New York en compagnie de sa mère. Avec celle-ci, il était tombé en pamoison devant une petite toile de 34cm sur 23, le   Chardonneret de Carel Fabritius, juste avant qu’une violente explosion se fasse sentir dans le musée.

Séparé de sa mère, il ne la revit jamais vivante.

Un vieil homme qu’il avait repéré, accompagnant une splendide jeune fille rousse mourut presque dans ses bras en le poussant à s'emparer du tableau

 Le Chardonneret devint alors le compagnon de ses jours, le fil rouge de sa vie qui allait le mener des salons de la haute société des Barbour qui le recueillirent, au monde des antiquaires de New York ou au Las Vegas des paumés.

Le Chardonneret est un roman de huit cent pages hanté, ciselé, magnifique, le superbe portrait d’un jeune garçon qui découvre la vie dans des conditions difficiles et réussit à faire de l’adversité son alliée.

vingt après celui du Maître des illusions,  dix ans après le petit copain, Donna Tartt fait son grand retour avec Le Chardonneret, un voyage halluciné dans une Amérique très contemporaine.

 

Brigit Bontour


Donna Tartt, Le Chardonneret, Plon, "feux croisés", janvier 2014, 795 pages, 23 euros

 

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