Lydie Calloud : les espaces offusqués

Lydie Calloud joue de l'ordre et du désordre. Leurs déploiements sont souverains indépendamment des "objets" qui s'y trouvent. Avec "Entropies" ils s'effacent : ne restent que des contours qui confèrent des volumes ou plutôt des taches. Elles présentent une tactilité feinte. Elles ont comme fonction de combattre le vide sans pour autant que puisse se distinguer des objets mais juste quelques indices plus ou moins évidents d'une certaine présence.

 

Des formes surgissent et agissent dans l'obscur délesté de sa composante ou de sa matière en une sorte de demi-jour où tout à la fois est épaissi et allégé. Ce qui est engendré semble infondé. Chaque "tache" ne va pas d'elle-même. Elle est l'ombre ou la présence de quelque chose qui échappe : un objet, un corps, une substance avec en monochromie. Reste l'interception de la lumière par ce corps opaque et dense, son obscurité dense et opposée au jour et la lumière.  Une telle ombre est donc dans le même temps que l'"objet". Elle lui confère son existence problématique tout en lui assignant néanmoins des limites. Elle ne peut en être orpheline ou privée. Récessive elle lui appartient.

 

Jean-Paul Gavard-Perret


Lydie Calloud, "Entropie", Cité des Arts, Chambéry, du 13 février au 7mars 2014

1 commentaire

Pffff... Vous inondez de plus en plus le site de votre loghorrhée inepte . Après avoir été amusant, puis carrément risible, là, vous devenez vraiment fatigant.  Votre "prose" est totalement absconse à force de se vouloir profonde, et ça devient de pire en pire, ce n'est plus de l'abstraction, c'est ...du délire? Un conseil, JPGP, changez de buraliste, le tabac Mondial Moquette rend fou.