Deadpool est un personnage Marvel apparu en 199--

– Ouais, ouais, on s’en fout de ton intro, Stéphane. Tu crois qu’on n’a pas vu que tu pompais tes infos sur Wikipédia, histoire de remplir tes articles ? Et puis de toute manière, cette présentation, tu l’as déjà faite dans ta critique de l’album Vague de mutilation. Même que tu y dis du mal de moi, je cite deux points ouvrez les guillemets « Je n'ai jamais été fan de ce personnage ». Alors maintenant tu la boucles un peu, et tu me laisses faire !

– Mais… mais…

– Dans la vie, y’a ceux qui se taisent et ceux qui causent. Toi, tu te taies… Chattertooooon !

– Non, mais qu’est-ce que vous-- ?!

– Rien qu’un peu de chatterton ne pourra résoudre !

– Bien maintenant qu’on est entre nous, bonjour tout le monde !

Je suis Deadpool, le mercenaire disert, comme ils disent. Surpris ? Cherchez pas, le quatrième mur, tout ça tout ça… De toute façon, vous vous y ferez : du Deadpool, vous allez en bouffer dans les années qui viennent. Surtout que maintenant je suis une star de cinéma. Bref. Donc me voilà sur le Salon Littéraire.com. La rançon de la gloire qu’ils disent… J’aurais préféré playboy.com ! Non mais regardez-moi ce site d’intellos !! Comment ils se la pètent, les rédacteuuuurs… Ça y est, ça parle littérature, ça cause riche. Mouais, ça fait surtout des clics avec les étudiants fainéants qui viennent copier-coller les résumés des classiques…

Justement, en parlant classiques (zieutez moi c’te transition de ouf ! Encore quelques lignes et je finis chez Taddeï), voici donc Je suis Deadpool. Et je dois vous dire que chez Panini, ils ont mis le paquet question rédactionnels. On leur a parfois reproché de ne pas faire de rédactionnel, chez Panini, mais bon, après une petite visite dans leurs locaux, j'ai réussi à les convaincre qu'il fallait s'y mettre. Du coup, les textes donnent pas mal d'informations et expliquent bien mon histoire, les auteurs qui se sont si gentiment occupés de moi, etc. J'en connais au Salon littéraire qui devraient en prendre de la graine. Oui, je parle de toi, Stéphane.

Côté épisodes aussi, il y a de bonnes choses. Bon, la sélection est moins compliquée qu'avec les persos historiques, hein. Moi, je suis un peu le petit nouveau, je suis arrivé en 1991. Les épisodes sélectionnés ne sont pas forcément fameux, mais l'ensemble donne une bonne idée de ce que je peux faire. Y'a du potentiel, dirait l'autre. Si vous ne me connaissez pas, vous en ressortirez avec une idée bien plus précise de qui je peux bien être.

Évidemment, on retrouve mon tout premier épisode, New Mutants 98, à l'époque où Rob Liefeld savait encore à peu près dessiner correctement. Il y a aussi un épisode délirant où je remonte le temps pour me retrouver dans le passé de cet idiot de Peter Parker. Drôle. Et sinon, j'affronte le Pupunisher, des dinosaures (possédés par Venom, youpi), un ersatz de docteur Moreau (pas Jeanne, celui d'H.G. Wells - hé, je suis sur le Salon, je sors ma science, si j'veux). Il y a ce chouette épisode où j'affronte le Démolisseur pour des promoteurs véreux. Et puis il y a l'épisode de mon mariage avec une vampire-démone, rien que ça.

Tout ces épisodes sont souvent absurdes et loufoques, et vous ne vous ennuierez jamais. Stéphane me fait même signe de la tête que c'est bien vrai. Tu vois qu'on commence à être d'accord. Comment, qu'est-ce que tu racontes ? Tu m'aimes bien, maintenant ? Fayot !

Deadpool (avec - un peu - l'aide de Stéphane Le Troëdec)

Dans un super album édité par Panini France (3 février 2016) que si vous l'achetez pas, je tue votre chaton.

Dans la géniale Collection Marvel Anthologie

288 pages de bonheur sur papier mat, couverture cartonnée

ISBN : 9782809453294

– PSst, au fait, Stéphane… J'ai vu Loïc Di Stefano avec des hentaï zombi-gores sous le bras près de la machine à café au bout du couloir. Si tu cries assez fort, il viendra sûrement te libérer. Sûrement. Vaya con dios, brah !

(mince, j'ai oublié le chatterton !)

Hé, hé…