Et si la Mesure de trop d’Alain Claude Sulzer était une fausse note ?
Patatras ! Cette fameuse scène n’arrive qu’aux deux tiers du roman. L’avant – et l’après – ne sont que successions de scènes de la vie de certains spectateurs pris sous la loupe de l’écrivain pour montrer ce qui se dérègle chez eux à la suite de ce concert avorté. Rien que du banal et du déjà vu : adultère, hystérie, quête de sens… Blablabla…
Pas de style, pas d’histoire ni d’intrigues, ni personne à la manœuvre : si chez Lévy on se plaint de l’écriture il se passe au moins un petit quelque chose ; ici, non c’est seulement la lenteur suisse d’une écriture qui se perd, des portes ouvertes qui sont enfoncées, on s’ennuie, on s’endort, le livre tombe des mains. Tant pis.
Annabelle Hautecontre
Alain Claude Sulzer, Une mesure de trop, traduit de l’allemand par Johannes Honigmann, Éditions Jacqueline Chambon, septembre 2013, 268 pages, 22,00 €
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