Pierre Stasse, La Nuit pacifique : Tenter d’oublier le passé

« Bangkok n’apaisait rien. » Hadrien retouche des photos. Ce n’est pas un hobby, mais une véritable entreprise. Il fait disparaitre des sacs de drogue ou bien des personnages compromettants. Il travaille pour le gouvernement, la police ou les anonymes.

 

Hadrien est hanté par Cécile, sa sœur ainée noyée à quinze ans dans un étang. Bangkok est censé lui faire oublier le passé. Effacer la douleur. Assourdir les sentiments. Mais cela fait vingt ans que les néons thaïlandais scintillent sur des faux semblants.

 

Un jour le passé ressurgit et Hadrien plonge dans la violence.

 

Pierre Stasse est jeune, beau et talentueux. On devrait lui en vouloir. Son écriture fascinante, nerveuse, obsédante nous entraine dans les méandres d’une ville tourmentée à moins que cela ne soit d’une âme damnée. Un roman exalté qui ne laissera personne indiffèrent.

 

Stéphanie des Horts

 

Pierre Stasse, La Nuit pacifique, Flammarion, janvier 2013, 268 pages, 18 € 

Sur le même thème

Aucun commentaire pour ce contenu.