Vers ce qui se dérobe 

Les essais réunis ici prouve que définir le terme de beautés reviendrait à encapsuler une multitude intenable.
Différentes voix issues des champs des sciences humaines et de l’art prouvent que si la beauté est avant tout ce qui se dérobe, ce qui échappe et que nul ne peut la prévoir d'autant que rien ne soit forcément caché.
C'est pourquoi  elle existe, à portée de toute "main" et regard. À ce titre Michel Thévoz rappelle qu'On s’avisera peut-être bientôt, mais trop tard, que, à l’aube du troisième millénaire, l’art était partout, sur les façades urbaines, sur les wagons de chemin de fer, parfois même sur les voitures de police, partout sauf dans les centres d’art contemporain. Il vaut pour Thévoz il vaut mieux la chercher dans les graffiti.
Un tel ensemble reste une approche multiple et essentielle de l'art contemporain et ses différentes donnes à travers les contributions d'Estèla Alliaud, Claire Chesnier, Philippe Descola, Vincent Dulom, Fabrice Lauterjung, Yves Le Fur, Yves Michaud, Camille Saint-Jacques, Armelle de Sainte Marie, Michel Thévoz, Jean-Charles Vergne.

Jean-Paul Gavard-Perret

Collectif, Beauté(s), L'Atelier Contemporain, juin 2023, 136 p.-, 20€

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