Lambert Schlechter le sage

Pour Schlechter avec le temps l'humour et la malice vont de pair. Celle au moins de l'écriture qui peut servir de remède à l'existence à mesure qu'à la théorie sur le vivant, la pratique prend la place au moment pourtant elle pourrait sembler inopérante. Mais un vieux fond de philosophie peut servir de pansement - surtout à celui qui en a fait profession.
Dans ce livre les petites parties forment un tout même si les accumulations de perceptions ne forment pas forcément un assemblage conséquent. Mais qu'importe l'auteur apprend à être avec ce que nous devenons.
Leibniz n'y est pas pour rien. Et de telles proseries montrent l'importance de la vie même lorsqu'elle se limite à l'écriture et même si l'érotisme n'a pas quitté de le champ d'investigation de l'auteur. Il y demeure fort à l'aise. Du moins si nous le croyons.
Mais pourquoi ne lui ferions-nous pas confiance ?

Jean-Paul Gavard-Perret

Lambert Schlechter, La Pivoine de Cervantès et autres proseries, La Part Commune, avril 2011, 160 p.-, 15€

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