Nathalie B. Plon : Chacun son corps

Refusant une apparence de passivité l'auteure découvre le corps qui l'investit : Habiter un corps c’est être, dit-elle, quitte, ajoute-t-elle, à être tributaire d’une signalisation défaillante en un tour d 'une vie pour la redéfinir et en retrouver l'espace au besoin  en le retournant contre soi-même et pour l'ouvrir en une sorte d'une foire bouchère  jusqu'à ses viscères.
Une vision hospitalière et chirurgicale anime  le corps  en des allées où on le ficelle et ne reste que sa carcasse en bout de benne. dont l’âme le corps se détache.
Demeure  la silhouette immobile d'une fille du Ciel est rayonnante sous le zénith. Elle revient célébrer ici-même la source de son premier vertige. Elle revient là où elle est née. Elle espère révéler le secret de son vrai corps. Que dira-t-il une fois cerné d'ombre fraîche et de bleu fauve ?

Jean-Paul Gavard-Perret

Nathalie B. Plon, Chacun son corps un lieu-dit, Propos2, février 2024, 62 p.-, 14€

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