"En attendant que les beaux jours reviennent" de Cécile Harel : magnifique, mélancolique et drôle

Marie a un sérieux problème de cimetière. Celui de son père est loin de celui de sa mère. Pour leur rendre hommage, c’est difficile. L’époux de Marie ne veut pas l’accompagner et c’est son ancien amant qui l’aidera dans cette tâche. Marie se souvient du couple étrange que formaient ses parents. Et aussi de ses trois frères qui avaient un grain de sable dans la tête. Drôle de famille, attachés les uns que les autres, mais qui ne savaient pas se parler. La mort s’en est mêlée, sans complaisance, laissant, Marie désemparée. Des rendez-vous manqués à la folie dévastatrice, de l’amour fusionnel au crime obsessionnel, c’est l’histoire d’une femme qui avait tant de lumière en elle que les autres en ont pris ombrage. Un livre magnifique mélancolique et drôle, violent et tendre servi par une plume poignante.

 

Stéphanie des Horts

 

Cécile Harel, En attendant que les beaux jours reviennent, Les Escales, août 2012, 284 pages, 21,50 €

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