"L’Homme qui aimait ma femme", une comédie dramatique de Simonetta Greggio

Dans les années 1960, Yann tombe amoureux de Maria qui va tomber amoureuse d’Alexandre. Quoi de plus normal si ce n’est qu’Alexandre et Yann sont frères et n’aiment pas partager. Maria a une sœur, Elizabeth, que l’on surnomme Bébé, elle est aussi extravertie que Maria est délicate. Bébé aimera Yann, et Alexandre aussi. La psychanalyse s’emparera des esprits, on se voudra de l’école de Freud ou de celle de Lacan, on se passionnera pour Jung et Sabina Spilrein, Althusser tombera fou d’Hélène et de beaucoup d’autres, Hélène pleurera doucement et Althusser l’étranglera. Chacun vieillira à sa façon, Alexandre deviendra professeur et Yann avocat, Bébé entrera dans la légende et Maria fera le mauvais choix. Les histoires de famille sont compliquées, on voudrait croire en la Sainte Trinité, mais la passion s’en mêle…

Simonetta Greggio a un talent fou, l’art de bâtir des intrigues comme personne, un style piquant et un goût certain pour la comédie dramatique. C’est une Italienne belle et terrible comme un roman

 

Stéphanie des Horts

 

Simonetta Greggio, L’Homme qui aimait ma femme, Stock, août 2012, 302 pages, 20 €

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