Le Serment du passeur, quand thriller rime avec grand art


Le serment du passeur
est le premier roman de Frédéric Clémentz, ce livre résonne comme un coup de poing sur la planète littérature. 

Le serment du Passeur est un thriller psychologique, à priori on pourrait se dire « un de plus », mais non…. 

L’auteur manie les mots comme des lames de rasoir, il entraîne le lecteur dans un dédale angoissant, effrayant, entre douceur et horreur. Si on osait, on pourrait l’assimiler aux plus grands écrivains de thrillers, mais voilà, c’est un jeune auteur qui doit faire ses preuves, alors on limite les superlatifs.

Pourtant, les mots, les phrases, l’intrigue sont époustouflants, Le serment du passeur est comme un énorme silo dans lequel F. Clémentz a engrangé une histoire maturée depuis des années. Il la livre, la vomit, comme pour conjurer ses propres démons. 

Avec brio et maîtrise, sa plume ne laisse pas indifférent. Au mieux on l’encense, au pire on reste tétanisé mais jamais on ne peut être indifférent.

Alors que quoi parle Le serment du passeur ? Quelle est cette histoire ? Pourquoi tant de mystère ? C’est sciemment qu’on ne vous la racontera pas car elle est à découvrir en toute intimité…

Frédéric Clémentz a été élu lauréat du jury Amazon Kindle lors du dernier Salon du livre de Paris, s'il est repéré par les salons littéraires, les hautes sphères de l’édition, il pourra sans nul doute dépasser cette seule récompense pour atteindre, un jour des firmaments. 

Et comme on n’est pas pingre on livrera au lecteur de cette chronique qui arrive au bout de ces lignes énigmatiques quelques bribes : 

Antoine Drévaille n’oubliera jamais. Dévasté à quinze ans par une agression d’une violence inouïe, il décide, 19 ans plus tard, d’adresser une longue lettre à son tortionnaire. Une confession hallucinante pour se désencombrer enfin de cette humiliation qui a souillé sa vie. 

Mais le passé ne rend pas les armes aussi facilement. Un lourd secret révélé un matin d’hiver dans les somptueuses calanques de Cassis va de nouveau bouleverser la vie d’Antoine. 

À partir de cette seconde vertigineuse face aux vagues hurlantes, cet homme marqué au fer rouge et soudain “ébloui de l’intérieur” va faire de sa nouvelle vie un combat sidérant contre les coups de poignard du destin : le sien et celui de ceux qu’il aime, qui sont à genoux et n’ont plus la force de se battre. 

Mais n’y a-t-il pas derrière le secret dévoilé dans les calanques un piège abyssal, une illusion et le début d’un nouvel enfer ? Peut-être. Ou peut-être pas. Ce qui est sûr, c’est que l’histoire d’Antoine Drévaille va loin. Très loin. Jusqu’à l’impensable.

 Frédéric Clémentz, Le serment du passeur, Autoédition, 206 pages, mai 2016, 13,90 euros version papier,  2.99 euros version numérique (Sur Amazon exclusivement)

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