Sandrine K : Couleurs et volumes
Chaque toile tremble de divers possibles dans la cadence de ses rythmes. Il y a des grondements par les ricochets. Des formes étirent leurs nageoires jusqu'à déployer ailes et rémiges pour apprendre le vent. Poétesse intrépide des formes l’artiste quitte ses bords familiers pour aller explorer des fugues et ne craint jamais de s'égarer vers des goulets clandestins ou de s'enlacer à des déferlantes et des serpentines. Des légendes roulent leurs chimères dans les aiguillages de l'insomnie. La folie plastique rit derrière son masque, les plombs pètent ou fondent là où un Pont des Soupirs relié au réel par l’imaginaire finit par s’envoler.
Jean-Paul Gavard-Perret
Sandrine K, « Peintures », Galerie Chappaz, Trévignin, janvier 2016
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