Valérie Rouzeau et les drôles d'oiseaux

Chez Valérie Rouzeau l'amour va bon train. Quelles qu'en soient ses dérives. Et ses dérivés. Un cinq à sept à l'hôtel peut servir de chambre de compensation.

C'est une manière pour toute grenouille de faire briller un poisson dans sa tête. Et se faire avoir par un paon pianiste ne réduit jamais la femme à une pintade.
Sortir des rues solitaires permet des roucoulades et peu importe les qualités des épices de l'amour voire de ses épiciers. Et peu chaut tout autant si pour certaines poulettes les vers des rêves finissent sur le sol lorsque leur rôle d'oiseau s'est envolé.

Si bien que cette "oto biographie et ses histoires valent mieux que bien des messes.  Le livre nous permet de comprendre que ce n'est pas en se couchant tard qu'on trouve des coeurs. Les plus fringant se lèvent à l'Aube. Il faut donc dès potron-minet faire bonne garde pour ouvrir la porte à leur intimité.

 

Jean-Paul Gavard-Perret

Valérie Rouzeau, Quand je me veux, La Table Ronde, février 2022, 110 p.-, 6,70 €

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