Au nom de la vérité

À Lökholmen, une petite île en face de Sandhamn, un groupe  d’enfants est rassemblé pour un camp de voile.  Mais ce qui devait être une semaine de fête vire au drame. Encadrés par des surveillants trop jeunes, trop peu expérimentés, certains jeux dégénèrent. Une jeune fille, trompant la vigilance des encadrants s’évapore.
Un deuxième enfant, Benjamin, introverti, pas très bien dans sa peau est harcelé, voire martyrisé par des camarades plus vieux.

Et lorsqu’il disparaît, la panique s’empare du camp, d’autant plus qu’un pédophile a séjourné à proximité et qu’il a quitté les lieux.
L’inspecteur Thomas Andreasson nommé sur l’enquête entame un contre la montre pour le retrouver alors que Nora Linde affronte lors d’un procès, un PDG ayant escroqué plusieurs millions à son entreprise et à son ancien associé. L’un des deux étant le père de l’enfant disparu.

Dans le cadre enchanteur de l’archipel de Stockholm, au moment des fêtes de la Saint-Jean, où la nature est la plus exubérante, le suspens est à son maximum. Les héros récurrents de Viveca Sten oscillent entre rigueur et empathie et une fois de plus, le charme agit. 
L’auteur emmène le lecteur de fausses pistes en faux-semblants et les méchants trouvent toujours plus méchants qu’eux avec en arrière-plan  la vision : d’une noria de  bateaux faisant route vers Sandhamm pour fêter la Saint-Jean, drapeaux suédois flottant en poupe.

Star de l’édition, avec 6 millions d’exemplaires vendus dans le monde et 800 000 en France, mais aussi de l’écran avec la série à succès diffusée sur Arte, Viveca Sten s’impose livre après livre, comme une grande du roman policier.

Brigit Bontour


Viveca Sten, Au nom de la vérité, traduit du suédois par Rémi Cassaigne, Albin Michel, juin 2020, 490p. ; 22,90 €

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