Né dans un univers d'artistes (son père est peintre, il croise très tôt Gauguin, Matisse...), Henri de Monfreid (1879-1974) a le tempérament d'un aventurier, et va faire de sa vie d'iconoclaste le récit de ses propres ouvrages. En 1911, il est à Djibouti, en 1914 c'est un flibustier qui se convertit à l'Islam, espion français chez les Turcs pendant la Première guerre mondiale, au côté des Italiens par admiration du Duce pendant la Seconde, fera du trafic de perles, de haschich  de morphine, et quelques séjours en prison. 

Il s'installe à partir de 1947 dans un petit village de l'Indre où il mènera une vie d'artiste opiomane...

C'est Joseph Kessel qui l'incite à mettre en texte ses aventures