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16 mai 1932 : décès d'Albert Londres

Celui qui avait décidé de "porter la plume dans la plaie" incarne aujourd'hui encore l'idéal du journalisme d'investigation. Faisant du grand reportage un art littéraire à part entière, Albert Londres (1884 - 1932) est d'abord journaliste parlementaire au Matin puis, bien vite, commence ses expéditions pour Le Petit Journal et enfin l'Excelsior. Il couvrira la Première guerre mondiale aussi bien que le tour de France, les réseaux de l'opium et les pêcheurs de perle. Son acharnement contre l'injustice, et sa victoire dans un long combat contre le bagne de la Guyane, en font un personnage détesté des autorités : il mourra dans l'échouage du bateau qui le ramenait d'un reportage sensationnel, enfermé de l'extérieur dans sa cabine...

2 commentaires

La dernière phrase est bizarre. Que peut bien signifier "enfermé de l'extérieur dans sa cabine" ? Mystère.   Etait-il enfermé à l'intérieur de sa cabine ? Je suppose que c'est ce que vous vouliez dire.

"enfermé de l'extérieur", il était à l'intérieur mais la porte était fermée de l'extérieur. Vous aviez bien lu. J'en profite pour signaler que cet épisode a fait l'objet d'une monographie par Régis Debray, Sur la mort d'Albert Londres