la brigade des fous, ou le club des 5 déjanté de Philip Le Roy
Dans les profondeurs d'une vieille citadelle perchée sur les hauteurs de
Nice se concocte une arme secrète, terriblement efficace et pour le
moins peu orthodoxe, une arme destinée à servir une cause juste, celle
de l'écologie, mais dont l'action doit restée secrète car le projet qui
les réunit n'est pas forcément connu des autorités... Cette arme, c'est
une bande de six gamins déjantés, chacun atteint d'une pathologie
particulière : un accro des jeux vidéos qui maîtrise comme personne les
techniques commandos apprises manettes en man, une hyperactive douée
pour les sports extrêmes, un autiste savant qui « voit » les codes et
les chiffres, une gothique suicidaire qui aime se scarifier avant de
torturer les autres, un colosse trisomique qui a la force d'une dizaine
d'hommes, et une séductrice pathologique. Séparément, ils ne sont rien
qu'une pâture pour psychiatre. Ensemble, si l'on parvient à faire naître
une cohésion dans ce groupe, ils sont à la fois incontrôlables et
innarrêtables !
« Nous n'avons pas cherché à le sevrer de son addiction. Au contraire, nous avons exploité sa pathologie pour élargir ses compétences [...] »
Première mission : infiltrer une petite île en méditerranée, transformée en bunker par le taïwanais qui en a fait la base à partir de laquelle il trafique, notamment des ailerons de requin. Comme pour l'iceberg, l'aileron n'est que la partie immergée du requin, et le projet machiavélique, digne d'un Fantomas ou d'un méchant de James Bond, mettrait la planète entière en coupe réglée s'il était menée à son terme.
Bien qu'il soit estampillé « polar ado », rappelons qu'il est signé Philip Le Roy, et donc c'est un plaisir de lecture pour tous ceux qui aiment l'adrénaline, un « page turner » dit même son éditeur. Bien sûr, certains traits de langage sont édulcorés par rapport aux romans précédents, le sexe est moins présent, l'action moins compliquée, mais c'est une course rondement menée qui conduira ces gamins à la réalisation de leur destin et le lecteur à attendre impatiemment les prochaines missions de ce club des six déjanté !
Loïc Di Stefano
Philip Le Roy, Black Zone, La brigade des fous, 1, Rageot, « thriller », juin 2012, 252 pages, 9,90 euros
« Nous n'avons pas cherché à le sevrer de son addiction. Au contraire, nous avons exploité sa pathologie pour élargir ses compétences [...] »
Première mission : infiltrer une petite île en méditerranée, transformée en bunker par le taïwanais qui en a fait la base à partir de laquelle il trafique, notamment des ailerons de requin. Comme pour l'iceberg, l'aileron n'est que la partie immergée du requin, et le projet machiavélique, digne d'un Fantomas ou d'un méchant de James Bond, mettrait la planète entière en coupe réglée s'il était menée à son terme.
Bien qu'il soit estampillé « polar ado », rappelons qu'il est signé Philip Le Roy, et donc c'est un plaisir de lecture pour tous ceux qui aiment l'adrénaline, un « page turner » dit même son éditeur. Bien sûr, certains traits de langage sont édulcorés par rapport aux romans précédents, le sexe est moins présent, l'action moins compliquée, mais c'est une course rondement menée qui conduira ces gamins à la réalisation de leur destin et le lecteur à attendre impatiemment les prochaines missions de ce club des six déjanté !
Loïc Di Stefano
Philip Le Roy, Black Zone, La brigade des fous, 1, Rageot, « thriller », juin 2012, 252 pages, 9,90 euros
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