Goblins, tome 7 : mort et vif

Toujours aussi crétins et inutiles, les goblins de Roulot et Martinage sont repartis pour de nouvelles aventures. Quelques petites saynètes et une longue histoire qui parodie Walking dead (la dernière histoire de zombie avant que ce ne soit plus la mode...), c'est de nouveau l'hécatombe et la rigolade dans un univers médiéval fantastique de plus en plus mêlé de technologies et de savoirs improbables (toilettes, voiture, catalyseur d'énergie, physique quantique...). 

Aux prises avec leurs ennemis habituels (guerriers ou marchands humains, nains) ou spécifiques (les zombies), ou simplement à leur propre bêtise, les goblins tenter de conquérir le monde en rêvant de plans infaillibles qui échouent par la force de leur crétinerie. Car oui c'est encore un album parfaitement crétin aux illustrations magnifiques. La course lente entre le vieillard et un zombie autour d'un arbre, la harangue du chef goblins qui remobilise les guerriers nains venus sans trop savoir s'ils devaient massacrer ou pas (pour une fois), ou la stupidité congénitale de nos héros préférés (goblins des bois, le goblin ninja, l'élu — goblins façon Brice de Nice..), autant de bonnes raisons de ne pas bouder son plaisir, d'autant que la parodie de film de zombies est excellente et nous apprends une vérité absolue sur les goblins — dont on se doutait un peu...  : "Hé ! hé ! hé ! moi, ça y est, je viens de comprendre !!! Vous ne risquez rien ! parce que vous êtes tous trop débiles, en fait !!! Les zombies, ils n'en ont rien à carrer de vos cerveaux ! Vous êtes couillons comme des meules ! encéphalogramme à zéro, les mec ! Y'a rien qui  circule la-haut !"


Loïc Di Stefano

Tristan Roulot (scénario) et Corentin Martinage (dessin), Goblins, tome 7 : mort et vif, Soleil, janvier 2014, 10,50 eur

Aucun commentaire pour ce contenu.