Edward Olive le garnement

 

Edward Olive aime le  mystère et le secret qu’il souligne par effet de photographies « volées » en jouant sur le dehors et sur le dedans. Le corps absorbe ce que la lumière émet. L’univers est construit mais se veut irrationnel. Le tout dans une réception et une attirance des mutations. La prise se situe en conséquence entre le visible et l’invisible. Et sous l’éros les œuvres témoignent d’un élan. L’importance du rêve et de l’imaginaire s’éprouve mais il est chevillé par  une luminosité quasi nocturne.

 

 

 

 

 

 

La moitié sombre des images est mise en évidence par la présence du corps-astre qui s’impose en tant que "Phénomène d'être" selon la formule de Bachelard. Il est en fusion dans l’espace qui l’entoure. Pas besoin ici de jouer des coudes. Tout est calme. Et volupté bien sûr. Même si elle semble jaillir par inadvertance et loin des chromos kitsch - ce qui n’empêche pas d’attirer comme des mouches les touristes du voyeurisme.   Mais les Ritz ici ne sont jamais amers et leurs chambres à l’inverse sont amènent là où les femmes semblent en apnée juvénile. Elles boivent des sodas inconnus. L’aventure suit son cours. En avant doute. C’est un pur délice.

Jean-Paul Gavard-Perret

 

 

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1 commentaire

Merci beaucoup pour avoir entendu ma photographie.