Maï Lucas ou l’affirmation des « hybrides »

                 

    

                                                             

Maï Lucas dans sa série "  We American Flavor"  saisit les vamps et les caïds  marqués du sceau d’un métissage culturel. Ils rayent les plages comme les fêtes nocturnes du feu de leurs poses. Entre  portrait, et document social, loin de tous préjugés, des singularités  non-conformes jaillissent.










L'insouciance efface ses marelles, des légendes roulent leurs chimères  dans les aiguillages de l'insomnie. Chaque portrait devient la vie de certaines éclipses sociales. L’artiste saisit la mode urbaine qui singularise  certaines subcultures de la rue métisse et baroque.  

 



Toute une jeunesse black ou latino réinvente des codes qui deviennent  l’affirmation d’une différence.

Se montre la racine d’inversions où se faufile un certain sens de l’irrationnel. Les bures sont en charpie et les ascèses ébréchées. Entre souffle et soufre, dans les voiles d'un ciel pourpre, se franchissent l’espace des chimères.

 

Jean-Paul Gavard-Perret


Maï Lucas, We American Flavor  Centre Culturel Valery-Larbaud,  Vichy, 10 juin - 4 septembre 2016.

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