Yves Marcellin : bleu nuit et princesse Zamzam
Dans la nouvelle série d’Yves Marcellin le corps s’embrase mais de manière froide, il se déguise de nu en laissant derrière lui les vieux pas incertains. Nuage bleu, pâte à pain des seins et leur éclat de lune : de l’égérie choisie pour sa série - la Princesse ZamZam - le photographe en devient le recréateur.
Il donne de l’ampleur à celle qu’il contemple
et qu’il saisit afin de lui donner un caractère autant d’idée que de substance au-delà
de l’unique nudité. La nature inaliénable de la femme est légitimée selon d’autres
voies plus expérimentales. Elles confèrent mollesse aux mâles et puissance
physique aux femmes sans pour autant cultiver la rêverie ostentatoire. Les
fantasmagories nocturnes trouvent donc un nouvel éclat.
Jean-Paul Gavard-Perret
Yves Marcellin Figures libres » à la galerie Corrado Bortone, Du 27 février au 5 mars 2017
0 commentaire