Marilyn, la filmographie

Difficile de calculer le nombre de livres publiés sur Marilyn. Il doit en paraitre au moins un par semaine dans le monde et la France n’est pas en reste. Personnellement, ma bibliothèque en regroupe une quinzaine dont un (Marylin Monroe derrière le miroir – Favre, 2006) qui, entre autres, tente de dresser une bibliographie complète !


La plupart de ces écrits explorent les méandres de sa vie privée et les énigmes de sa mort. Ce faisant, beaucoup oublient que ce sex-symbol planétaire fut aussi une actrice. Vingt-neuf films au compteur. Pas que des chefs d’œuvre, certes.


Certaines de ses productions ont mérité qui un documentaire (Something’s Got to Give), qui un livre entier (Certains l’aiment chaud, Les Misfits), qui un film de semi-fiction (Week-end avec Marilyn inspiré du tournage du Prince et la danseuse). Mais à trop se focaliser sur un sujet, on en oublie l’ensemble.


D’où Marilyn, la filmographie. Ce livre est un digest. Une sorte de piqure de rappel pour revivre à grands pas (une centaine de pages) le parcours de la blonde, partie figurante et arrivée superstar. Ascension finalement assez rapide puisque seulement cinq ans séparent Scudda Hoo ! Scudda Hay ! des Hommes préfèrent les blondes.


Ici chaque film est traité par un résumé parsemé d’anecdotes. Foin de ragots ni de supputations, Marilyn n’y est vu que comme une actrice, ce qui est, peut-être, le meilleur hommage à lui rendre. Une sorte de petit bréviaire pour ceux qui n’auraient pas le courage de voir ou revoir les prestations de la miss. Ou qui, comme moi, ont la mémoire défaillante.


La partie la plus amusante répertorie les récompenses de Marilyn. Se souvient-on qu’elle fut élue Miss Cheesecacke of the Year en 1952 ?


Philippe Durant


Arnaud Stahl, Marilyn, la filmographie, Grimal, juillet 2012, 189 pages, 16 euros

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