Capitaine Futur à la rescousse, l'âge d'or des pulps

Le retour de l’âge d’or

 

On a déjà lu L’Empereur de l’espace d’Edmond Hamilton que déjà nous attend le deuxième volume, À la rescousse. On peut remercier les éditons Le Belial pour leur ténacité (légendaire) qui nous donne l’occasion de nous plonger dans la préhistoire du genre et aussi dans la gloire des héros des pulps (et du capitaine Flam/Futur) ! On va voir qu’À la rescousse repose sur les mêmes ingrédients que le précédent volume…

 

Une menace existentielle

 

Les neuf planètes du système solaire vivent dans la tranquillité lorsqu’un message irrigue les ondes : celui du docteur Zarro, avertissant les habitants qu’une étoile noire est en train de foncer sur le système solaire. La panique se répand, au point qu’on en avertisse le capitaine Futur, en train de fignoler des expériences sur la Lune. Aussitôt ce dernier se lance dans l’enquête, qui va le mener sur Pluton, dans des extrémités qu’il n’aurait pas imaginées…

 

Et on marche encore

 

Nostalgie du dessin animé ? De l’enfance ? À la rescousse fonctionne, avec des défauts : trop de dialogues explicatifs par exemple. C’est franchement pas très bien écrit, surtout si on compare avec les maîtres actuels du genre (et pourtant je suis sûr qu’un Christopher Priest pourrait aimer ce genre de plaisir régressif). Pour autant, le mystère continue : on apprécie l’intrigue, les personnages (Ah, Joan…). A la rescousse a la vigueur des serials, l’énergie des pulps, l’imagination des comics. Et on se retrouve à vouloir le prochain… La magie peut donc encore opérer. On salue au passage la traduction de Pierre-Paul Durastanti.

 

 

Sylvain Bonnet

 

Edmond Hamilton, Capitaine Futur à la rescousse, Illustration de Philippe Gady, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Pierre-Paul Durastanti, Le belial collection « Pulps », mars 2017, 240 pages, 15,90 €

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