Myra Eljundir a révélé au salon Saint-Maur en Poche 2014 être Ingrid Desjours.

Kaleb, III, Tout est bien qui finit mal

La bataille entre les Enfants du volcan et les Sentinelles, qui se dessine depuis les deux premiers tomes de cette très étonnante série Kaleb, doit se terminer.  Les pouvoirs de Kaleb, l'empathe surpuissant, doivent lui permettre de détruire Karl Bergsson, l'impitoyable patron des Sentinelles, et son propre grand-père... La succube Abigail, qui attend des jumeaux de Kaleb, est torturée par Bergsson, et sous une emprise bien plus sombre. Quel est l'élu de la terrible prophétie du Livre du volcan ? la prophétie annonce-t-elle l'avènement du Bien ou du Mal ? Et s'il n'y avait pas une seule prophétie ?

Rompant avec le schéma narratif des deux premiers tomes, Tout est bien qui finit mal donne à lire toute la genèse des enfants du volcan et leur livre même, transcris par des scribes sacrifiées et enchaînées au fond de la grotte d'où jaillirent les cendres "magiques" qui les engendrèrent. Toute l'histoire des tribus islandaises, leurs traditions barbares, leur beauté, leurs légendes, et quelques personnages particulièrement puissant comme Loki ou la prophétesse Järell font la substance de ce dernier tome et donnent du sens à l'affrontement final. Les personnages féminins sont vraiment très beaux, riches en émotion et portent une grande part de l'intelligence de ce récit. C'est la souffrance, et particulièrement celle des femmes, qui crée la beauté de Kaleb.

Arrivé comme une très agréable surprise dans le paysage éditorial français, Kaleb - Tout est bien qui finit mal va surprendre le lecteur par son retournement final et les combler, vraiment. Une série "jeunes adultes" décapante qui s'achève dans une splendide apothéose ! 

Loïc Di Stefano


Myra Eljundir, Kaleb, III, Tout est bien qui finit mal, Robert Laffont, "R", 445 pages, novembre 2013, 18,50 eur
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