Olivier Adam, Peine perdue : Un livre au souffle inouï

Il y a Antoine,  joueur de foot prometteur mais être instable, grand fumeur d’herbe suspendu par son club, père de Nino. Antoine, laissé pour mort devant l’hôpital de la ville.

Il y a Paul et Hélène, deux vieilles et belles personnes. Il y a Marion, la mère de Nino qui enrage de l’immaturité d’Antoine.

Il y a encore Anouk et puis « une  fille échouée, muette et sans identité comme rescapée d’un lointain naufrage ».

Il y a Serge et Delphine et de très nombreux autres personnages qui se connaissent bien ou très peu mais qui évoluent dans l’automne d’une station balnéaire de la côte d’azur.


En tout 22 personnes dont Olivier Adam raconte le destin avec en arrière-plan d’une tempête aussi violente qu’inattendue. 22 personnes qui s’aiment ou se haïssent, meurent ou survivent à petit feu dans une société qui se délite peu à peu au rythme de la précarité qui concerne presque tout le monde.

Dans ce livre au souffle inouï, à l’ambition qui dépasse celle de la seule littérature, Olivier Adam parvient à réunir 22 histoires de dérives en une seule, subliminale : celle de l’humain perdu dans son destin.


Brigit Bontour

 

Olivier Adam, Peine perdueFlammarion, août 2014, 413p. 21,50 euros

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1 commentaire

j`aime bien lire ce livre