Dix bonnes raisons de ne pas lire "La Dernière frontière" de Philip Le Roy

Non, ce n’est pas du Marc Lévy, ni du Bernard Werber (que je respecte au demeurant pour leur capacité à toucher un grand nombre de gens). La lecture de La Dernière Frontière  requiert des efforts intellectuels voire l’activation d’un bon nombre de neurones laissés en friche. Certains lecteurs seront également poussés à utiliser le dictionnaire, ouvrir un Atlas du monde, ou même à ressortir leurs vieux cours de physique.

Désolé, je ne suis pas de gauche, ni altermondialiste, ni politiquement correct, comme tout bon auteur de polar. Je ne me sers pas de mes romans pour pratiquer le prosélytisme, encore moins conforter le lecteur dans ses idées. 

Attention, La Dernière Frontière  comporte des scènes de violence et de sexe explicites qui risquent de heurter la sensibilité de certains lecteurs. A ne pas mettre entre toutes les mains. 

La Dernière Frontière vous emmènera là où vous n’avez aucune envie d’aller : la jungle colombienne, Bagdad, Snake Valley, Las 3000 Viviendas…

La Dernière Frontière contient du rock, du rap, du metal, des acronymes, des marques, de l’anglais, de l’arabe, de l’espagnol, du chinois, du russe, du malgache…qui peuvent troubler la musicalité de notre belle langue française. 

Il y a trop de cadavres autour de Nathan Love, y compris du côté des gentils. Vous vous attacherez à des gens qui vont mourir sous vos yeux. 

La Dernière Frontière  est trop gros : 660pages ! Le lecteur sera lessivé, sur les genoux, ce qui n’est pas confortable pour lire.

Certains lecteurs découvriront qu’il ont une vie de con dans un monde parfait. 

Pas de pédophile errant, pas de psychopathe intelligent, pas de cadavre mutilé retrouvé sur une scène de crime pour occuper une batterie d’experts légistes. Votre connaissance acquise au fil de la vision des « Experts » du petit écran ne vous servira à rien. En revanche, il faudra vous initier aux arts martiaux pour comprendre que les actions décrites dans  La Dernière Frontière  sont réalisables.

Après La Dernière Frontière, le lecteur ne croira plus rien ni personne, pas même ses propres yeux, ce qui est bon pour les opticiens mais mauvais pour le mental et les rapports sociaux. Vous serez tenté de basculer dans la paranoïa ou la lecture de Ron Hubbard.


Philip Le Roy

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