Dix bonnes raisons de ne pas lire "Barjot !" de Jean-Hugues Oppel

C'est la réédition d'un vieux bouquin e la Série Noire qu'on jurerait avoir été écrit hier.

C’est en poche dans la meilleure collection “polar” du moment et à un prix dérisoire qui pourrait faire croire que vous avez raté votre vie (si vous avez cinquante ans au moins).

Il n’y a pas de femmes nues, pas d’hommes non plus, aucune scène zoophile ou pédophile ou gérontophile ou n’importe quoi-phile, et pas la moindre trace d’auto-fiction germanopratine.

Si vous avez lus tous ou presque des autres ouvrages de l’auteur, celui-ci ne vous apporterai rien de plus que d’intéressantes et formidables redites écrites avec un style percutant.

Il faut donc souligner que la quatrième raison n’est pas étrangère au fait qu’il s’agit du PREMIER roman de l’auteur ; c’est fou comme tout ou presque était déjà là, écriture et thématique...

Les personnages n’utilisent pas de téléphone portable, de baladeur numérique, de liaison Internet haut-débit, de télécommande universelle, n’ont pas de profil Facebook, et ne s’en portent pas plus mal.

Aucun collaborateur littéraire de présentateur télé n’a jugé bon de plagier tout ou partie de cet ouvrage.

 Il n’est pas au programme des concours de la fonction publique comme La Princesse de Clèves parce qu’il comporte des passages violents et qu’on y appelle un chat un chat.

Les pages sont imprimées sur du papier qui ne nécessite pas de piles pour être lisible et le reste même la journée durant les pannes de courant ou pendant les nuits de pleine lune.
 
Et l’intrigue ne brasse que des thèmes vieillots qui sentent le réchauffé, tels que : raison d’état, terrorisme, banlieues dortoirs, mise en avant de l’insécurité, solitude de l’individu devant l’adversité...


Jean-Hugues Oppel

Barjot !, Rivages, "noir", janvier 2011, 8,15 euros

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