Jacques Cauda : cent domiciles fixes

Le Trou dont il est question ici n’est pas celui qui donna à Jacques Becker la notoriété mais celui que tout hétérosexuel (ou binaire) honore ou au moins vénère et attends de ses vœux vénénoeuds.

Le poète n’est pas raciste dans ses questions de jambons et surtout de charcutières. Blonde vénitienne ou helvétien, grandes ou replètes qu'importe le flacon pourvu qu'il y ait l'ivresse, Cauda ne fait pas dans la dentelle mais dessous.

Il est parfois, pour les esseulées, des brosses à dents électriques qui servent de vibrato entre deux guitares électriques. Mais quand elles sont électriques plus n’est besoin d’adjuvants mécaniques. Ils arrivent que des mariées sortant du champ descendent l’escalier avec un célibataire.

Quant à Cauda il se fait le Zorro de la Sierra Madre dont l’inceste pourrait devenir le fleuve Amour. Chez ses conqêtes et quelle qu'en soit l'envergure il est rarement asséché. C’est pourquoi un tel ouvrage est à proscrire à tous montagnards qui refusent les cols périnéens. Ils seraient pris de vertiges (de l'amour - ou ce qui en tient lieu) et glisseraient dans l'abîme des consciences sans conscience qui furent jadis les ruines de l'âme.

 

Jean-Paul Gavard-Perret

 

Jacques Cauda, Le Trou, édtions Fugitives, 2018

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