À vif, Matthieu Lorrain, et pas que...

Par fragments le corps se dit et se montre dans un puzzle de poèmes qui franchit sa lisière, ses organes pour mettre à nu des sensations. Ce corps redevient intensif loin de toute métaphysique.
Rien n'a lieu que son lieu, là où tout demeure sensoriel, palpable entre plaisir et douleur en une forme de déroulé et de dépeçage.
Le plus profond devient une affaire de peau en cette expérience des sensations déclinée de manière fragmentée comme de chair et d'affects. Il y a une matière intime épaisse et meurtrie, malaxée et tranchée au cœur de l'intime par le verbe de l'auteur.

Jean-Paul Gavard-Perret

Matthieu Lorin, Un corps qu'on dépeuple, éditions Exopotamie, octobre 2023, 66 p.-, 15€

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