Pouchet et le jeu d'une dame
Refusant de pratiquer les usages pragmatiques ou ornementaux du langage et se fendant des allures mystiques soporifiques et lyriques sans forcément appuyer sur des obscénités physiques, il estime sans doute de penser mal et impie.... Lire la suite
Cliquetis de Marcel Broodthaers
Les Bestiaires de Marcel Broodthaers sont la figure majeure de l’art post-duchampien (dont est célébré le centenaire en 2024). Tout un réseau relie les animaux réels ou imaginaires : l’abîme, l’agneau, l’aigle, l’alcoolique, le banquier, le boeuf,... Lire la suite
Maggie Nelson, un voyage dans le bleu
Le bleu ne fait pas de vague selon l’expression de Michel Pastoureau, mais pourtant il donne le mal de mer à Maggie Nelson qui échangerait tout le bleu du monde contre une présence inspirée ou inspirante à ses côtés. La poétesse américaine l’étend... Lire la suite
Eric Dubois, l'homme qui avance
À travers une succession de poèmes Eric Dubois s'éprouve lui-même comme celui qui attend attend la vie et les jours jamais de manière passive : il avance, marche. Il demeure à sa manière cette force qui va mais pour expliquer ce qui est et ceux... Lire la suite
La main sœur de Patrick Wateau
Chiasme visuel, paradoxe impensé cachéd dans ce feuillage singulier ou irréproductible . (René Quinon) Le travail du poète d'exception qu'est Patrick Wateau est de l’ordre de la césure prise entre philosophe et le mystique. Il s'oppose à trop... Lire la suite
Julius Baltazar jure de tout sauf de rien
La poésie du génie méconnu qu'est Julius Baltazar, abstractionniste convaincu, peintre et graveur, devient, dans le cinquième livre de ses Œuvres Complètes, une étrange cuisine qui klaxonne pour dire les traitrises et les jeux de dupes.... Lire la suite
Christian Viguié et les ombres
Christian Viguié pénètre des contrées incertaines qui précèdent tout rêve dans l’action. À coups d’impressions, d’esquisses, de structures l’œuvre va vers un espace-temps particulier. Il y a des trajets et des contre trajets. Il y a des histoires... Lire la suite
Parme Ceriset et les femmes
Parme Ceriset invente une dynamique ardente et froide car dès le début elle rapelle les morts et la peau gelée / des âmes enfuies. . C'est comme si rappelant le Corbeau célèbre de Poe les vers premiers en leurs lambeaux saignent encore dans des... Lire la suite
La magie de Bartabas
Par ses mots comme avec ses mises en scène Bartabas crée un langage consistant, profond, plein de secrets, donné à la fois comme approche de rêve mais non sans risque. À la recherche de cheval c'est comme s'il recouvrait, emballait et d'une certaine... Lire la suite
Gérard Titus-Carmel : blancs repères
Gérard Titus-Carmel rappelle l’essentiel : ce qui compte en art reste la beauté. Cette évidence est bonne à souligner après des décennies de disette où beaucoup d’artistes lui ont tourné le dos. Souvent la seule beauté ou bonté du geste comptait.... Lire la suite
Geneviève Cata et Sandrine Davin les passeuses de rêves
Les deux poétesses unies grace aux médias sociaux se sont réunies sans jamais se rencontrer. Elles se sont assemblées dans une création s'abord fortuite mais surtout commune pour recréer une cosmogonie faite de rappels, d'amour et d'éveils pendant un... Lire la suite
Rodica Draghincescu, la dernière pythie
Ouvrir un livre de Rodica Draghincescu est toujours une aventure palpitante, la découverte d’un monde parallèle construit sur les sons et les images, les reflets et le jeu de ses mots qui portent en eux tant d’autres choses. Ainsi la poésie n’est... Lire la suite
Claire Genoux et l'amour
Ces nouveaux poèmes comme les fragments d’un grand roman disparu recomposent les drames brisés avec des bruits sourds de l’abandon, du couple dissout, d’une enfance qui s’en va .Ces corps tombent en duo de coups et des étreintes, en bruit d’être... Lire la suite
Jules Vilpado et les fagots cités
Vipaldo sauve la souveraineté de la poésie. Son domaine est le bon là où tout est de bois Il développe le déroulé de labyrinthes de buches afin de ce qui n'est pas jamais. Mais il risque d'oser des parts de tours de reins. C’est sa poésie à coup de... Lire la suite
La magie des lignes de Laurence Skivée
Laurence Skivée atteint l'essence de la clarté par ce dépouillement majeur là où l'art semble se dérober mais résiste pourtant de manière obsessionnelle. En se sens sous l'apparente banalité se cache ce qu'il y a de plus fantastique puisque l'image... Lire la suite
Les rappels de Carmen Pennarum
Les rappels du passé et ses sillages soulignent une sorte de précarité existentielle en équilibre / sur une ombre, de celle qui renvoie la lumière en précipice. Ce qui n'empêche pas Carmen Pennarum d'avancer. Elle n'est de celles qui abdiquent... Lire la suite
Célebration de Voelin
C'est de l’Y et de son isthme que se créent un bord presque abyssal de la parole et de son vide là où l'auteur avance et détruit : Je saigne – et le sel vient sur ma langue / tel est ce voyage dans les plis de tes robes / sans le crâne des morts /... Lire la suite
Annie Le Brun à l’ombre de la nuit
Annie Le Brun est certainement l’une des dernières voix libres de la littérature, on comprend alors pourquoi les médias généralistes ont tendance à l’oublier ; et les néo-féministes à la haïr : elle parle vrai ! Elle exprime sa créativité selon son... Lire la suite
Jean Azarel et les abysses
Nous avons commencé la descente aux enfers. Elle se fait par paliers, et ce n’est pas plus mal pour constater l’étendue des dégâts, écrit Jean Azarel. Mais s'en soucie-t-on vraiment ? Rien de moins sûr. Même si nous revêtons des armures. Mais elles ne... Lire la suite
Léa Nagy, là, seule
Lea Nagy possède la poésie dans le sang. Après avoir publié Le chaos en spectacle , les Éditions du Cygne permettent de mieux le comprendre en publiant le premier recueil de la poétesse hongroise lorsqu'elle n'avait que 17 ans. Celle qui s'impose... Lire la suite