Le bivouac de l'imaginaire de Myette Ronday

Myette a du pain su la planche poétique. Elle se charge du sérieux et de la raison. Toutefois elle ne fait pas abstraction de la profondeur mais sans jamais bâcler le rêve. Il est là pour renaître et en finir avec l'impossible deuil.
D'où les poèmes mystérieux de l'auteure. Elle laissait surgir selon son art de la désillusion ou du voile de plonger malgré des profondeurs de l'inconscient et provoquer l'exil du sens.
Imageant un lapsus célèbre  écrivant, Pierre Loti : un ma mère vient de m'ouvrir (en lieu et place de ma mère vient de mourir) l'Imaginaire ouvrt  la rupture essentielle afin de faire rentrer les sensations dans le circuit de la vie,
L'épaisseur prétendue et apparente du réel se soustrait à la représentation des rêves mais après tout, ne pourraient-il pas, dans un rapport idyllique avec le réel, disparaître en une passe à deux ?

Jean-Paul Gavard-Perret

Myette Ronday, Lents ressacs, Éditions sans escale, mars 2024, 100 p.-, 15€

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