Parme Ceriset et les femmes

Parme Ceriset  invente une dynamique ardente et froide car  dès le début elle rapelle les morts et la peau gelée /  des âmes enfuies.. C'est comme si rappelant le Corbeau célèbre de Poe les vers premiers en leurs lambeaux saignent encore dans des charniers que nourriront des bombes...
Reste d'abord une sauvagerie dont le vent se délecte d'un nuage de senteurs  / de bruyère et de menthe et qui face au chaos énonce une liberté et le parfum de la vie face à d'abord tout ce qui est dévoré. Et c'est ainsi que l'existence peut se renouveler face aux murmures des guerres. D'où cet appel : La vie saigne dans ces steppes d’outre-monde / mais c’est ici qu’elle se ressource / dans la clarté impassible de l’été.
Mais le prix de la  liberté est chère. Les forts la veulent  prisonnière et souhaitent bien des ex-voto et bûchers. Leur cruauté fascine. Mais la liberté a la vie dure. Et kes morts perdurent. Mais elle regarde ke ciel, danse et défie son destin  promis.le sort.Elle défie la mort dans sa lutte, crie encore en silence et devient la foi de ceux et celles qui se rebiffent. La liberté hurle à la mort, à la vie, au milieu de la nuit.qu'elle affronte.. Des rêves d’éternité se répandent contre l'horreur et laé terreur.
Des  vies réduites  fuient les geôles et la guerre. Restent celles et ceux qui chérissent leur mirage. Un émerveillement entend chanter grenouilles et grillons. Des amours se rejoignent. Dont une certaine louve belle, sensuelle qui retourne à l’Amour : elle est libre comme l’Art / elle est libre comme l’Aube.Elle ne rêve plus que le feu, se dresse, pour accueillir le mystère infini  des cascades de l’Être.
Le verbe rayonne dans les ténèbres,  Peu à peu l'homme n'est plus qu'un loup pour l'homme. La nuit recule et l'extase avance. Se crée ce couple lointain, ancestral  /qui comptait déjà les étoiles / au temps des cavernes de l’Aube.qui n'était pas forcément promise. Mais existe llà in souffle, et un  chant d’ange vibrant à l’infini  sur la peau douce de l’onde.
Les guerriers finalement  n’ont nul besoin de dominer  la bêtise humaine et l’adversité. Les amants vibrent d’extase et La Femme en devient le symbole enfin dévoilé. Ellle sauve la vie etr le monde. Bref  elle et ls autres, toutes  sont de la Terre et infiniment femmes. Elles sortent des crépuscules et des  nuées de sauvages
Leur aurore est désormais annoncée. Elles sont les reines dans ce livre qui devient une ode  des  enfants de la vie, des étoiles et de la mer. C'est, dans le genre, superbe.

Jean-Paul Gavard-Perret

Parme Ceriset, Nuit sauvage et ardente, Éditions du Cygne, janvier 2024, 100 p.-, 10€

Sur le même thème

Aucun commentaire pour ce contenu.