Manuel Vázquez Montalbán, Tatouage

Un policier, une enquête, un détective : Pepe Carvalho. Son rôle : découvrir l’identité d’un homme retrouvé noyé et défiguré par les poissons. Un seul indice pour l’aider à mener l’enquête, il porte un tatouage bien particulier où il y est inscrit : « né pour révolutionner l’enfer ».


"Le cadavre fut transporté tel qu’il avait été trouvé, visage contre terre. Il ne portait qu’un slip, il était jeune et blond, cuit par le soleil. Les quatre porteurs le retournèrent en le déposant sur le sable. Un cri d’horreur élargit le cercle formé par la foule demi-nue. Le noyé n’avait pas de visage."


Il règne dans cet ouvrage une atmosphère barcelonaise et pourtant pas si chaleureuse que ça. Nous sommes sous tension, comme si quelque chose nous guettait, et le franc-parler du détective nous rappelle les vieilles enquêtes policière où cet homme n’est ni flic ni voyou, mais bien enquêteur solitaire. Le rythme soutenu de l’intrigue nous tient jusqu’à la dernière page, comme tout bon policier.


Cette première enquête de Pepe carvalho, rééditée au format poche après 9 ans de rupture chez l’éditeur A lire ou à relire donc et sans modération puisque d’autres enquêtes du même auteur vous attendent !


Élodie Blain


Manuel Vázquez Montalbán, Tatouage, Points, septembre 2012, 160 pages, 5,70 euros

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2 commentaires

Une atmosphère madrilène  pour un roman qui se passe à Barcelone et Amsterdam ?... La phraséologie fait des ravages !....

Amalgame rectifié cher georginou! Merci de votre remarque!