Tiens, voilà bien une dédicace qui, vraiment, ne casse pas trois pattes à un canard ! 

C'est ce que je me suis tout de suite dit à haute voix, la redécouvrant tout à l'heure en furetant de bon matin dans ma bibliothèque.

Puis, y ayant réfléchi trente secondes, je me suis alors effectivement demandé ce qu'aurait bien pu ajouter ou encore préciser ici Pierre Magnan après avoir publiquement dédié l'ouvrage à Serge comme suit...

Et pourtant, moi qui peste et fulmine encore si souvent, sans relâche, contre le sempiternel et néfaste cousin-de-Giono dont raffole, use et rabâche à tire-larigot, la gent journalistique, ici ce dernier ne me dérange pas le moins du monde car Pierre Magnan a l'intelligence de l'assigner et de le faire valoir en tant que simple mention biographique, et non comme une stricte appellation indispensable, obligée, de rigueur : circonscrit et cité, donc, à sa juste place, c'est-à-dire après l'essentiel !

André Lombard

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Pierre Magnan, Pour saluer Giono, Denoël, 1990, 200 p.-, puis parution en Folio 7,50 €